Je suis allongée, la fenêtre est ouverte, la lune blanche et pure sur ce ciel si sombre m'éclaire trustement. Une légère brise fait flotter ma légère robe noir et j'ai froid.
Je pleure et m'étouffe en silence de mes cris sourds qui se noient dans ma mélancolie. De chaudes larmes coulent sur mon visage blanc pétrifié et meurent sur mes lèvres glacées.
Je sens que je m'éloigne, que plus rien n'ira jamais mieux, rien ne me retient dans ce monde de merde...
Et ce poignet qui me fait si mal, je sens un long filet rouge imprégnant lentement les draps blancs.
Ma vie s'échappe petit à petit, mais je n'ai plus mal; ces petites entailles tout juste cicatrisées que je rouvre avec passion ne me font plus mal.
Je pense à toi, à ton sourire qui me rendait si heureuse et j'aurai souhaiter passer ces derniers moments de souffrance, avant qu'ils ne s'achèvent, près de toi, dans tes bras, à tes cotés, mais tu n'es pas la...
Je n'ai pas ma place dans ce monde, mes yeux humides et rouges pleurent mon malaise, mes faux sourires dissimulent ma tristesse et la haine m'envahit tandis que les salauds rient.
Vous ne pouvez me retenir plus longtemps car on ne choisit pas la vie certes mais on peut en décider sa fin. La mort l'emportera car tel est mon destin...
Tes doux baisers sur mes lèvres mouillées de chagrin ne me feront plus jamais revenir...
Morte de pensées, amnésie suicidaire, souffrances répétées, vide d'esprit, cauchemards sans répis, je meurs...
Et toi qui rit alors que moi je pleure, et toi qui vit alors que moi je meurs. Je me hais et tout ce monde n'est que tortures, maintenant je succombe à mes blessures...
Je suis triste, Just' triste, je veux juste dormir, je veux juste rêver et après un dernier sourire... Un dernier soupir, je veux juste mourir. ..
Je t'écoute respirer , ton souffle réchauffant mon cou. Je sens les battements de ton coeurs sur ma poitrine et tes mains , immobiles , douces , comme arrétés dans leur élan , reposent dans mes cheuveux. Tu a froid , tu frissonne , je rammenne la couverture sur toi et d'un mouvement du corps tu me remercie.
C'est pas qu'on s'sente différents
Un regard, un sourir.
Tu M'aimes ? 
mes pensées noir
Usé par un monde qu'on ne comprends plus,